Le rapport du GIEC met en évidence le fait que les terres sont déjà soumises à une pression humaine grandissante et que le changement climatique accentue cette pression. Le Groupe de travail Protection des sols récemment établi par la Convention alpine reconnaît le rôle clef de sols en bonne santé, par exemple pour l’atténuation du changement climatique, la préservation de la biodiversité et la sécurité alimentaire. Ce groupe de travail vise à contribuer à l’objectif de « réduire les préjudices quantitatifs et qualitatifs causés au sol, notamment en utilisant des modes de production agricoles et sylvicoles ménageant les sols, en exploitant ceux-ci de façon mesurée, en freinant l'érosion ainsi qu'en limitant l'imperméabilisation des sols », comme stipulé à l’article 2(d) de la Convention alpine. Alenka Smerkolj : « Ce défi requiert une collaboration étroite de tous les partenaires et toutes les parties prenantes des Alpes – scientifiques, consommateurs, producteurs, agriculteurs et industriels – chacun doit s’impliquer ».
Dans le cadre de la Déclaration sur le changement climatique, le Comité consultatif sur le climat alpin a entamé un processus rigoureux sur les moyens pour la région alpine de surmonter les obstacles dans son combat contre le changement climatique, et quelles mesures pourraient contribuer à l’adaptation au changement climatique et son atténuation. Les premiers résultats de ce processus sont rassemblés dans la publication « Alpes neutres pour le climat et résilientes au changement climatique 2050 ». « Des partenariats transnationaux comme réponse rapide aux rapports tels que celui du GIEC sont une condition sine qua non pour la préservation des écosystèmes terrestres et un environnement de vie durable pour les générations à venir », conclue Alenka Smerkolj.