Lorsque nous dormons dans un hôtel, nous consommons environ dix fois plus d’énergie qu’à notre domicile, du fait des nombreuses installations impliquées : cuisine, buanderie, éventuellement spa etc. Au vu de la part importante du tourisme dans l’économie alpine, les hôtels des Alpes peuvent être des acteurs significatifs de la réduction des gaz à effet de serre. Les 28 et 29 novembre 2017, le ministère fédéral allemand de l’environnement, de la protection de la nature, du bâtiment et de la sûreté nucléaire a organisé, en coopération avec l’agence adelphi, une conférence sur « Le management de l’énergie dans les hôtels alpins », à EURAC research à Bolzano. Des gérants d’hôtels, conseillers en énergie, chercheurs, représentants d’agences de certification et d’administrations publiques – au total plus de 60 participants issus de six pays alpins ont échangé expériences et idées au cours de ces deux journées, y compris à travers une session de brainstorming interactive et une excursion dans les Dolomites. De simples gestes peuvent avoir des résultats importants, avec à la clef des économies financières pour les entreprises. Mais les hôtels ont besoin du soutien des pouvoirs publics pour certains investissements initiaux, et souhaiteraient une meilleure reconnaissance de la part des clients, pour lesquels le caractère respectueux de l’environnement est rarement un facteur décisif dans le choix de l’hébergement.
Cet évènement s’inscrit dans une initiative lancée par l’Allemagne durant sa présidence de la Convention alpine : plus d’informations.